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BILBAO, ESKERRIK ASKO

BILBAO, ESKERRIK ASKO

Ce petit récit risque d'être moins exotique que les deux précédents, mais j'espère tout aussi passionnant. Je souhaite donc vous parler du weekend que j'ai passé à Bilbao en avril dernier (mieux vaut tard que jamais) qui a été absolument charmant. J'espère qu'il vous plaira!

C'est le Mardi 24 avril que nous prîmes la voiture, vers onze heures du matin, en direction de Bilbao. Le temps était clément malgré la saison. Cinq heures plus tard, nous arrivions à Bilbao, où les nuages gris encombraient le ciel espagnol.

 

L'hôtel dans lequel nous logions était situé sur les hauteurs, dans le quartier d'Uribarri. Après y avoir posé nos valises (bien trop remplies), nous nous dirigeâmes vers le Funiculaire d'Artxanda afin de rejoindre la ville. Depuis cet espèce de tramway/télécabine, nous pouvions profiter d'une jolie vue sur l'ensemble de Bilbao. 

Dès la sortie du funiculaire, je fus frappée par le style des bâtiments bilbainos : tous aussi différents les uns que les autres, modernes, anciens, colorés ou pas... Un méli-mélo architectural très plaisant à observer. 

L'architecture dans le Casco Viejo est plus typique : on retrouve ces bâtiments basques teintés d'une touche ibérique. 

Après avoir visité l'église de Los Santos Juanes et s'être baladés dans les rues de la ville, nous décidâmes de chercher un endroit où dîner.

 

C'est aux alentours de l'église que se situent la plupart des "restos à touristes", avec une formule assez basique aux alentours de vingt euros, pas très originale et souvent un peu chère payée. Nous avons alors esquivé ces endroits et nous sommes retrouvés dans un petit restaurant de poisson très bon, mais en plein courant d'air (hi nasty cold).

 

Puis, une petite promenade de digestion s'imposa et nous rejoignîmes le funiculaire afin de rentrer à l'hôtel pour une bonne nuit de sommeil.


Et c'est le lendemain, Mercredi 25 avril, que nous attaquions réellement le gros du séjour : le Musée Guggenheim. Cette énorme combinaison composée de cylindres et de toutes autres formes inconnues est en réalité bâtie avec près de quelques 33 000 plaques de titane. Ce matériau permet au bâtiment de changer de couleur selon les variations atmosphériques.

 

Nous avons passé près de quatre heures dans ce musée gigantesque, hétérogène et absolument fantastique. Il y en avait vraiment pour tous les goûts, en passant de Warhol et Basquiat à Koons et Kiefer. Ce fut une expérience autant enrichissante que passionnante. 

Vers 14 heures, nous allâmes déjeuner dans un tout petit restaurant sur les quais de la rivière Nervion juste avant d'aller faire un tour au mercado de la Ribeira. Cet endroit est un marché couvert aménagé en bar à tapas. On peut déambuler dans les allées tout en reluquant les pinxos étalées derrières les vitrines. L'humeur y est festive, colorée et on passe un agréable moment.

En fin d'après midi, nous retournons vers le Casco Viejo afin d'arpenter des endroits encore inconnus. Nous tombons dans, je pense, la pire rue de Bilbao : celle dans laquelle voyantes et charlatans se rencontrent.

 

Nous sortons de là et atterrissons sur une jolie place entourée de commerces : il est (déjà) l'heure de dîner et nous achetons des tapas. Quelle tristesse profonde d'entendre le serveur me répondre en français après lui avoir parlé en espagnol... Mon égo en a pris un coup, j'avoue...

 

Après cette cuisante défaite, nous reprîmes comme à notre habitude le funiculaire pour atteindre les hauteurs de Bilbao et rentrer à l'hôtel. 

 

Ci-contre une photo d'un tag pour une cause féministe (j'espère ?).


Dernier jour de notre petit périple aujourd'hui. Nous plions bagage ce Jeudi 26 avril pour rentrer sur Toulouse. Mais avant, nous allons tout de même faire un dernier tour sur les quais. Ici, le ciel est toujours aussi couvert mais il y a quand même du monde dans la rue. Beaucoup de gens courent ou font du vélo. 

Ma famille et moi quittons cette charmante ville de Bilbao et décidons de nous arrêter en cours de route au bord de l'océan. Le paysage est magnifique et il n'y a qu'une seule maison dans cet oasis de paix. En effet, nous sommes à Gaztelugatxe, près de Berméo. Peut-être que les amateurs de Games of Thrones reconnaîtront ce lieu ?

C'est notre dernier arrêt sur le territoire espagnol. Je bois un chocolat chaud, et en route vers la ville rose !

 


J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui régnait dans cette ville de Bilbao. Les gens sont tranquilles, aimables. On est à la fois tout prêt de la frontière, mais très loin de notre environnement quotidien. Bilbao est vraiment une ville à découvrir pour ceux qui ne veulent pas partir ni trop loin, ni trop longtemps, mis qui cherchent calme et dépaysement.

 


Merci d'avoir lu cet article. N'hésitez pas à mettre un commentaire, et pourquoi pas, le partager !

Amicalement, E.

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Commentaires: 1
  • #1

    Estelle (dimanche, 22 septembre 2019 14:29)

    C'est marrant, quand j'ai visité Bilbao il y a fort longtemps (mais tu étais déjà née ^^) il y faisait le même temps (très nuageux). Je me souviens des tapas et du musée Guggenheim !